Fairly Score : FAQ RSE

Vous avez des questions liées au contenu du formulaire Fairly Score ? Nous avons rassemblé ici toutes les questions/réponses qui vous aideront à mieux comprendre les points de notation des différentes sections CO2, Environnementale, Economique et sociale. 

Environnement

ALIMENTAIRE ET BOISSONS

Quels sont les labels alimentaires recommandés ?

Pour l’alimentation, le label recommandé en priorité est le label AB (Agriculture Biologique).

4 autres labels sont fortement recommandés tous répondant aux exigences du label AB et apportant donc des compléments sur différents aspects environnementaux ou sociaux : Bio Cohérence, Nature & Progrès, Demeter et Biodyvin.

Pour en savoir plus sur les labels recommandés par l’ADEME, vous pouvez consulter la liste Labels Environnementaux - Consommer responsable ! Oui, mais comment ? par l'ADEME

En savoir plus sur la saisonnalité des produits alimentaires

L’utilisation de fruits et légumes de saison est vivement recommandée pour promouvoir une alimentation durable.

Calendrier des fruits et légumes de saison : Consultez le calendrier saisonnier de Greenpeace pour vous aider dans vos choix : calendrier de Greenpeace.

Qu’est-ce qu’une charte “restauration durable” ?

Une charte de restauration durable définit des engagements pour promouvoir des pratiques alimentaires durables et saines, en favorisant les produits locaux, la réduction du gaspillage et la sensibilisation des consommateurs dans leurs choix alimentaires.

→ En rendant cette charte contraignante ou en l’intégrant directement dans le contrat des prestataires, vous vous assurez qu’elle soit véritablement efficace.

Quelques proposition d'engagements :

  • Produits : labellisés, de saison, court-circuit, …

  • Menus : végétarien/végan, équilibré, alternatives aux repas carnés et avec gluten, …

  • Déchets : produits phytosanitaires respectueux, tri, réduction des déchets, …

  • Energies : économie d’eau, réduction de la consommation en électricité, …

Pour en savoir plus sur les chartes de restauration durable, vous pouvez consulter la fiche Rédiger une charte de restauration durable par Le Collectif des Festivals ou la Charte Restauration Durable par le Festival Cabaret Vert

Comment mettre en place une politique anti-gaspillage alimentaire ?
  1. Faire un état des lieux des postes de production de déchets et des types de déchets (événement et locaux s’il y en a)

  2. Rencontrer les différentes parties prenantes du territoire d’implantation compétentes en matière de gaspillage alimentaire (intercommunalité, banque alimentaire, associations, etc.)

  3. Définir des premiers objectifs et des indicateurs adaptés pour suivre son évolution

  4. Général : définir un plan d’action et désigner une personne référente.

  5. Opérationnel : définir des méthodes ordonnées de gestion des denrées en amont, pendant et après l'événement.

Quelques bonnes pratiques :

  • Très en amont : choisir un lieu permettant de bien conserver les denrées et restes, informer les prestataires de restauration des souhaits sur sa politique anti-gaspillage, se renseigner sur les réglementations, …

  • Pendant la préparation : estimer au plus juste le nombre de repas, diffuser son engagement anti-gaspillage alimentaire, prévoir la récupération des surplus alimentaires, assurer la traçabilité des denrées, …

  • Pendant l'événement : tenir au courant les prestataires de l'évolution du nombre de repas, informer les consommateur.rices sur les bons comportements anti-gaspi, …

  • Après l'événement : suivi du nombre de repas servis, denrées en surplus et/ou gaspillées, organiser une collecte avec des gestionnaires d’excédents alimentaires (entreprise, association, groupe de citoyen.nes), …

Pour en savoir plus sur la lutte contre le gaspillage alimentaire, vous pouvez consulter le Guide anti-gaspillage sur événement par les Biennales Internationales du Spectacle, Nantes Métropole, l'ADEME et le FDVA Pays de la Loire, le guide Réduire le gaspillage alimentaire de mon festival par Le Collectif des Festivals, le guide Pour une restauration événementielle durable - Guide pratique par l'ADEME

Comment mettre en place un dispositif de vaisselle réutilisable ?
  1. Faire un état des lieux des besoins matériels, de la quantité de vaisselle nécessaire et des moyens humains impliqués.

  2. Prévoir la partie opérationnelle : système clair et communiqué de points de retrait, de consigne et déconsigne.

  3. Organiser les phases de lavage, séchage et stockage, dans le respect des règles d’hygiène.

Quelques bonnes pratiques pour la vaisselle réutilisable :

  • stockage : prévoir 2 espaces (vaisselle sale et vaisselle propre)

  • gobelets : encourager le ré-usage avant lavage pour économiser de l’eau (sensibilisation des équipes bar et publics)

  • Gourdes pour les équipes techniques et permanentes

  • Ne pas estampiller la vaisselle (ou au moins pas de façon datée) pour favoriser son réemploi

  • Le prêt de vaisselle entre événements et structures

Attention : la Loi AGEC (pour Anti-Gaspillage et Economie Circulaire), en vigueur depuis le 1er janvier 2023, concerne également les événements qui proposent un service de restauration à leurs publics et/ou équipes. La vaisselle jetable (ce qui comprend donc la vaisselle compostable ou recyclable) est désormais interdite dans les lieux de restauration permettant de manger sur place. L’exception est faite pour les repas servis hors des zones de restauration.

Pour en savoir plus sur les dispositifs de vaisselle réutilisable, vous pouvez consulter :

La Fiche Gobelets par Le Collectif des Festivals, le guide Comment installer une plateforme de vaisselle réutilisable sur son territoire ? par Elémen’terre , la FAQ Plastique et anti-gaspillage, juillet 2024 par le Ministère de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques

RESSOURCES ET POLLUTION

Comment agir sur sa consommation en eau ?
  1. Définir des indicateurs de mesure de l'utilisation de l'eau (événement et locaux s’il y en a).

  2. Mettre en place un plan d'action et suivre son évolution..

  3. Communiquer sur les actions mises en place avec les personnels et le(s) public(s) accueillis.

Quelques exemples de bonnes pratiques :

  • Se tourner vers du matériel professionnel pour le lavage de la vaisselle, qui consomme moins d'eau

  • Mettre en place des toilettes sèches

  • Installer des fontaines à eau ou des boutons poussoirs à temps court sur les points d’eau potable (la consommation d’eau à boire par les publics représente un autre poste de consommation important)

  • Faire un état des lieux et un contrôle régulier de ses installations hydrauliques

Pour en savoir plus sur la gestion durable de l’eau, vous pouvez consulter la Fiche pratique : comment réduire la consommation d'eau sur un festival par Elémen’terre, la fiche Les toilettes sèches par Le Collectif des Festivals, le guide Installer et gérer des toilettes sèches mobiles durant un événement par le Réseau de l’Assainissement Ecologique (RAE)

Comment agir sur sa consommation d'électricité ?

Identifier les postes de production d'énergie et les différents comportements liés à la surconsommation d'énergie, par exemple :

  • appareils multimédia fonctionnant en continu

  • chauffage et climatisation sursollicités

  • lumières allumées en plein jour

Repenser le parc matériel, par exemple :

  • privilégier des équipes basses consommations (achat ou location)

  • réfléchir à utiliser moins d'équipements ou différemment

Bien choisir son lieu de diffusion :

  • quel est son fournisseur d'énergie ? est-il possible de conditionner sa venue au choix du fournisseur ? Le label VertVolt de l’ADEME permet de choisir un fournisseur en fonction de ses engagements environnementaux.

  • met-il en place des dispositifs innovants de production d'énergie (par exemple groupe électrogène solaire, ou système de revêtement de sol générateur d'énergie) ?

Pour en savoir plus sur la gestion durable de l'énergie, vous pouvez consulter la Fiche énergie par le COFEES, le guide Ficelles : choisir un fournisseur d'énergie renouvelable pour son festival par Le Collectif des Festivals

Comment éco-concevoir un événement ?

Eco-concevoir un événement, c’est réfléchir à 4 grands axes : le lieu, le matériel, la communication et la restauration.

L'éco-conception du matériel et des équipements (stand, décors, aménagements, signalétique), c’est :

  • la durabilité et le potentiel de réutilisation (signalétique non estampillée ou non datée)

  • l’achat ou la location de produits certifiés ou labellisés

  • la facilité de montage et démontage

  • la gestion rigoureuse des déchets (consommables notamment)

  • la mutualisation avec d’autres structures pour éviter la surconsommation

  • l’achat et/ou le don auprès de ressourceries ou recycleries

Pour en savoir plus sur l'éco-conception du matériel et des équipements, vous pouvez consulter la check-list L’essentiel : éco-concevoir un événement par l'ADEME, la fiche Eco-concevoir ses stands par l'ADEME, le Guide méthodologique : Eco conception de décors d’opéra, de théâtres et autres scénographies par le Pôle Eco Design et le Festival d’Aix

Comment prévenir les nuisances sonores ?

Il est conseillé de faire une étude d’impact des nuisances sonores (EINS).

“L'EINS est un document ou un ensemble de documents indiquant comment prévenir les nuisances sonores de nature à porter atteinte à la tranquillité ou à la santé du voisinage.”

Les nuisances sonores concernent les riverain.e.s, la faune locale, les publics mais aussi les équipes de l'événement (artistique, technique, administrative, bénévole).

En amont de l'événement :

  • Se concerter avec les autorités, expert.e.s, prestataires, … sur la gestion des nuisances sonores et les réglementations en vigueur

  • Réfléchir à l’implantation des scènes, aux choix matériels, aux niveaux sonores fixés, …

  • Sensibiliser les équipes artistiques, techniques et administratives sur les risques auditifs

  • Désigner un.e référent.e de la gestion sonore : le lien avec la direction technique et générale, l’interface entre les équipes techniques, les prestataires, les équipes artistiques, les pouvoirs publics et les riverain.e.s

Pendant l'événement :

  • Prévention : mettre à disposition des protections auditives, avoir des outils de sensibilisation auprès des publics, prévoir une zone de repos sonore, …

  • Maintenir la médiation avec les riverain.e.s et les pouvoirs publics

Pour en savoir plus sur la gestion des nuisances sonores et lumineuses, vous pouvez consulter les Propositions pour une évolution de la gestion sonore des festivals de plein air par AgiSon, le guide Bruits et sons amplifiés : guide d’accompagnement à la réglementation par le Centre d’information sur le Bruit (CidB), l'Arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, aujourd’hui Ministère de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques (cet arrêté concerne “l'événementiel extérieur, constitué d'installations lumineuses temporaires utilisées à l'occasion d'une manifestation artistique, culturelle, commerciale, sportive ou de loisirs”)

Qu’est ce qu’un plan de préservation de la biodiversité ?

Un plan de préservation de la biodiversité répond à 4 grands principes : anticiper, informer, responsabiliser, limiter. Pour mener à bien ces actions, il vous est conseillé de désigner un.e référent.e biodiversité.

En amont de l'événement :

  • Identifier la typologie du site choisi (s’agit-il d’un site protégé et si oui, de quel type ? Protection foncière ou protection réglementaire et contractuelle ?)

  • Prendre connaissance de la réglementation générale (textes réglementaires nationaux, réglementation des sites naturels, arrêtés, …)

  • Prendre contact avec les entités référentes du site (propriétaire, autorité de classement, gestionnaire)

  • Identifier les procédures de protection associées à la typologie du site

  • Identifier les impacts possibles et les mesures d'évitement à mettre en œuvre

  • Sensibiliser les équipes et les publics aux enjeux de préservation du site

  • Intégrer des clauses de respect environnemental dans les contrats avec les prestataires de l'événement

  • Faire un état des lieux “d’entrée”

Pendant l'événement :

  • Sensibiliser les publics aux enjeux de préservation du site

  • Mettre en place les actions d'évitement identifiées (gestion des déchets, réduction des nuisances sonores et lumineuses, surveillance du respect du périmètre de l’événement, …)

Après l'événement :

  • Gérer les déchets (poubelles, mégots, tracts, consommables techniques, …) avec rigueur pour éviter notamment la pollution de cours d’eau, la dégradation des sols et des dommages à la faune

  • Faire un état des lieux de “sortie”

  • Faire un bilan des actions mises en œuvre et communiquer dessus

Pour en savoir plus sur les actions de préservation de la biodiversité, vous pouvez consulter la Fiche pratique : site en plein air par le COFEES, la fiche Ficelles : respecter le site naturel d'un festival en plein air par Le Collectif des Festivals, le guide Organiser un événement dans les espaces naturels protégés en Bretagne par l'Agence Bretonne de la Biodiversité

COMMUNICATION
Papier recyclé, papier certifié, comment choisir ?

Papier recyclé :

Au moins 50% des fibres du papier sont issues d’une première utilisation et ont été recyclées.

Papier certifié :

  • l’origine des fibres (pourcentage de fibres recyclées et/ou pourcentage de fibres issues de bois provenant de forêts gérées durablement)

  • le cycle de vie complet du produit (critères environnementaux à la production, origines des fibres, degré de recyclabilité, optimisation du produit, critères de performance, etc.)

  • les sites de production (site de production engagé et/ou certifié).

Labels recommandés par l’ADEME :

  • L’Ange Bleu (garantit que le papier à copier est entièrement recyclé)

  • L'écolabel européen (garantit qu’au moins 70 % des fibres de bois des papiers graphiques proviennent de forêts gérées durablement ou sont recyclées)

  • l'écolabel nordique (garantit que le papier à copier (recyclé ou non) contient des fibres de bois issues de forêts gérées durablement pour les fibres vierges (au moins 30 %) ou des fibres recyclées (au moins 75 %) ou un mélange des deux).

  • Forest Stewardship Souncil (FSC) (garantit que 100 % des fibres de bois du papier à copier proviennent de forêts gérées durablement).

Pour en savoir plus sur les certifications du papier, vous pouvez consulter l’article Comprendre les logos et labels environnementaux pour les papiers par CITEO, la Liste des labels environnementaux recommandés pour le papier par l’ADEME

Comment avoir une communication numérique responsable ?

L'éco-conception des outils numériques implique des enjeux environnementaux et sociaux. On parle aussi de communication numérique responsable.

La conception :

  • l’outil est développé en type Mobile first (le téléphone est le premier moyen d’information aujourd’hui)

  • les vidéos sont limitées et ne se déclenchent pas automatiquement

  • l’architecture est adaptée

  • l’outil répond aux besoins réels des utilisateur.rice.s et n’intègre pas de fonctionnalités inutiles

  • l’hébergeur du site se trouve au plus près des utilisateur.rice.s du site (en France par exemple) et il utilise des énergies renouvelables pour s’alimenter

Les contenus :

  • sont fiables et utiles

  • ne sont pas discriminants et prennent en compte la diversité des publics

  • sont accessibles et sobres

Les campagnes d’e-mailing :

  • les mails sont limités en poids, en nombre et sont immédiatement identifiés dans leur nature (commercial, informatif, …)

  • les utilisateur.rice.s peuvent se désinscrire facilement

Pour en savoir plus la communication numérique responsable, vous pouvez consulter, la Fiche pratique : Numérique responsable par le COFEES, la fiche Ficelles : Réduire les impacts environnementaux du numérique par Le Collectif Festival, le Label Numérique Responsable par le Label Numérique Responsable,le guide des Bonnes pratiques numérique responsable pour les organisations par la Direction interministérielle du numérique, Institut Du Numérique ; L'outil Aide à la décision pour les campagnes de communication numérique des ICC des Augures, 2024. 

STRATEGIES DE MOBILITÉS
Pourquoi un poste de référent.e “Mobilités douces et actives” ?

Pour promouvoir les bons comportements les bons comportements en matière de transport. 

Les personnes référentes “Mobilités douces et actives” prennent en charge :

  • la communication autour des “Mobilités douces et actives”

  • la sécurisation des parcours collectifs et individuels

  • l’accueil des publics dans les endroits de prise en charge les plus importants pour l'événement

  • coordonne une équipe de bénévoles et salarié.s pendant l'événement

  • est en lien avec les services de sécurité de l'événement et de prévention des risques.

Comment encourager les mobilités douces et actives auprès des publics ?

Afin d'encourager des pratiques de déplacement durables, accessibles et sécurisées pour tous et toutes, il est conseillé de faciliter et sécuriser l'accès de son lieu ou de son événement aux vélos, piétons et PMR.

Quelques bonnes pratiques :

Cyclistes :

  • Parking vélo (de préférence gardienné et/ou sécurisé)

  • Casiers pour les casques

  • spots de rechargement de batterie

Piétons et PMR :

  • Partenariats avec les sociétés de transports existantes (par ex. : coupler le billet de l'événement à un billet de transport)

  • Adaptation du planning de l'événement aux horaires des transports

  • Promotion d’une plateforme de covoiturage unique et exclusive à l'événement

  • Système de navettes pour les publics

Pour en savoir plus sur l’accompagnement au déplacement des publics, vous pouvez consulter la fiche Les déplacements des publics par Le Collectif des Festivals, la fiche Ficelles : Améliorer l'information et la communication sur les modes de transport par Le Collectif des Festivals, la Fiche pratique : Mobilité par le COFEES

Economique et social

PARITE ET EGALITE
Qu’est ce qu’une charte d’engagement ?

Les chartes d’engagement peuvent concerner différentes thématiques (RSE/RSO, parité/égalité/équité, impact environnemental, politique anti discriminatoire au sens large, restauration durable, …) mais témoignent toujours d’une démarche globale d’impulsion de bonnes pratiques et d’un positionnement clair de l'événement ou de la structure.

Ce sont avant tout des outils de travail pour vous améliorer sur ces engagements.

Elaborer une charte :

  • Travailler la charte en interne (équipes permanentes et ponctuelles, gouvernance, bénévoles)

  • Se faire accompagner sur l'élaboration (Dispositif Local d’Accompagnement, consultations publiques, lien avec d’autres structures similaires,…)

  • Ne pas se limiter à une charte pour éviter les problématiques abordées : il vous faudra mettre en place des actions concrètes pour qu’elle soit pertinente et pas uniquement déclarative.

  • Réviser régulièrement la charte en fonction de sa pertinence au réel et des nouveaux objectifs fixés

Pour en savoir plus sur les chartes d’engagements, vous pouvez consulter, la fiche Élaborer une charte pour avancer collectivement : quelques exemples de chartes à découvrir ! par Wah!, le guide Rédiger une charte de restauration durable par Le Collectif des Festivals, la Charte des festivals engagés pour le développement durable et solidaire en Bretagne par Le Collectif des Festivals, la Charte de développement durable pour les festivals par le Ministère de la Culture

 

Comment éviter les stéréotypes genrés dans la communication ?
  • L’utilisation de l'écriture inclusive

  • Rédiger au maximum de manière neutre

  • L’utilisation de mots épicènes (qui ne varient pas en fonction du genre)

  • Eviter les illustrations qui mettent en avant des rôles stéréotypés

  • Equilibre le nombre de représentations en termes de genre

  • Eliminer les expressions sexistes

Pour en savoir plus la communication non stéréotypée en matière de genre, vous pouvez consulter le Petit guide pratique de l’écriture inclusive par Les Salopettes, le guide Pour une communication publique sans stéréotype de sexe par le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCE)

ACCESSIBILITE
Accessibilité : les freins à la mobilité des PMR

Parmi les freins de déplacement pour une Personne à Mobilité Réduite (PMR) : les escaliers, les pentes raides, les obstacles, les couloirs trop étroits, les portes lourdes avec fermeture automatique trop rapide, les sols inégaux et les longues temps de déplacement prolongés (liste non exhaustive).

Pour en savoir plus sur les dispositifs d’accessibilité, vous pouvez consulter :

Le guide Comment créer un événement accessible à tous ? par Handinorme, le guide Organiser un événement professionnel accessible à tous par Audiens, la Fiche pratique : accessibilité par le COFEES, le guide Accessibiliser un événement pour le public porteur de handicaps par le Collectif Les Dévalideuses

 

Qu’est-ce que l’accessibilité numérique ?

L'accessibilité numérique consiste à rendre accessible sa communication numérique à toute personne, en l'agrémentant de technologies d'assistance (lecteurs d'écran, loupes d'écran et commande au clavier). Pour les sites web, on parle notamment des exigences d'accessibilité WCAG (norme non-obligeante).

Pour tester rapidement et simplement l’accessibilité numérique de votre site, vous pouvez consulter l’outil d'évaluation Wave (gratuit, disponible sous forme d’extension également) par WebAIM et Utah University State ou le Test d'accessibilité (gratuit) par Experte

PREVENTION DES RISQUES
Comment se former à la lutte contre les VHSS ?

Il existe de nombreuses formations de lutte contre les Violences et Harcèlement Sexistes et Sexuelles. Le CNM propose notamment 2 modules de formations adaptés au secteur culturel :

Par ailleurs, les aides du CNM sont conditionnées à la signature de son protocole de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Les axes d’engagement sont les suivants :

  1. Se former, en tant que personne représentante légale de la structure mentionnée ci-dessus, aux fondamentaux en matière de VSS et fournir au CNM l’attestation de fin de formation

  2. Respecter le code du travail

  3. Informer et sensibiliser l’ensemble des équipes à la prévention des violences sexistes et sexuelles et organiser la prévention des risques

  4. Créer un dispositif de signalement efficace ; traiter de chaque signalement reçu

  5. Effectuer un suivi et évaluation des actions

Pour en savoir plus sur les outils de sensibilisation en interne et en externe, vous pouvez consulter le guide Construire un protocole de lutte contre les violences sexistes et sexuelles en milieu festif par Le Collectif des Festivals et Stourm, l'Autodiagnostic : prévention des violences sexistes et sexuelles par le CNM ou Situations spécifiques aux métiers de la musique : identifier et prévenir les violences sexistes et sexuelles par le CNM